Le viol comme arme de guerre.
Dr Mukwege, infatigable défenseur des femmes violées en République Démocratique du Congo, appelait en septembre 2017 à sanctionner l’utilisation du viol comme arme de guerre. La même chose se passe en Syrie actuellement.
Le viol est un véritable tabou dans beaucoup de « cultures ».
Au delà de l’anéantissement physique et psychologique des victimes, c’est un système froidement calculé de destruction de la société par ceux qui l’emploient comme une arme parce qu’ils savent très bien qu’ensuite, ces femmes seront au mieux rejetées par leur famille et détruites à jamais. Mais au pire, elle seront comme en Syrie par exemple, « victimes de crime d’honneur ».
Une arme parfaite de destruction des individus puis du tissu social.
Cet homme, Denis Mukwege, est méritant du prix Nobel de la paix pour ce qu’il fait.
En écho à votre article sur cette terrible pratique, une contribution artistique : plasticienne engagée, j’ai réalisé une oeuvre intitulée « Vera Icona » sur les crimes d’honneur.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/vera-icona_5.html
Mais aussi une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html
Ces séries furent exposées dans un centre de planification familiale en Isère avec une soirée conférence/débat. Quand l’art permet de parler directement des actes graves et d’ouvrir le débat.