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Mais comment j’ai atterri là?

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C’était en 2007.

Un ami d’enfance de femme vient diner à la maison.

Après avoir été consultant chez Deloitte, il a monté une première boite qu’il a revendue avec succès.

Il vient d’en reprendre une autre avec en tête quelque chose d’assez simple : construire un CRM aussi agile qu’il l’aurait rêvé lorsqu’il était consultant.  Il y a investit une partie de la revente de sa boite.

arton38060Et il dispose maintenant certes d’un CRM hyper souple mais surtout d’un outil dont il se rend compte qu’il est tellement agile qu’il peut prendre toutes sortes de visages en fonction de ce qu’on lui demande. Une sorte de Barbapapa qui peut se transformer à volonté sans écrire des pages de code. Sans non plus crier « Hulahup ! Barbatruc ! ». Juste par paramètrage.

Bon, je vous fais un résumé rapide mais finalement c’est à peu près ce qui était à ma portée de compréhension à l’époque…

Ce que je comprends aussi, c’est qu’en attendant d’avoir des clients, il n’a plus de trésorerie. Et qu’il y a de grandes chances pour qu’il soit obligé de fermer et de licencier ses 6 collaborateurs dans les trois mois.

Je trouve son produit génial et justement, l’après-midi même, nous parlions d’investir dans l’achat d’un studio les quelques économies que cette période faste nous avait permis de faire. Nos trois enfants seraient certainement ravis de pouvoir l’utiliser dans quelques années…

Sandrine et moi nous sommes regardés… et le studio s’est transformé en parts de REFLEXE Technologies..

 

Pour mieux comprendre le produit, j’ai poussé le vice jusqu’à m’acheter deux costumes et visiter des prospects.

C’est ainsi que je me suis retrouvé face au Directeur des services informatiques d’une grande marque de fringues à qui j’ai essayé de vendre un produit que je ne comprenais qu’imparfaitement, tout en répondant à ses questions dont je ne comprenais pas tous les mots!

Une exprérience intéressante…

 

Si je voulais finir l’histoire comme au cinéma, je dirais que cette marque est finalement devenue un client et ça serait vrai. Mais ça ne rendrait pas compte du fait que ce n’est pas grâce à moi mais à l’ingénieur technico-commercial qui est passé ensuite. Celui dont je disais chaque fois que je ne comprenais rien « Bien sur, c’est une question légitime mais je préfèrerais que ce soit X qui y réponde si vous voulez bien le recevoir. Je ne suis que stagiaire en technique pure… »

 

Aujourd’hui, en dehors d’un comité stratégique chaque année, je n’ai aucune interaction avec REFLEXE Technologies.

Sandrine et moi ne sommes toujours pas riches mais 9 ans plus tard, la boite existe toujours et a une dizaine de salariés.

Et comme je pense toujours que le produit est génial, je n’exclue pas que cette impulsion amicale et instinctive devienne un jour une excellente affaire.

http://www.reflexe.fr

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