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Natacha, la banane, le bio, l’UE et le « Principe d’équivalence ».

Quand on regarde cette vidéo, les choses semblent claires . Et pourtant…

Les producteurs de banane française de Guadeloupe et de Martinique utilisent des pesticides de synthèse autorisés mais… extrêmement dangereux pour la santé.
Les bananes étrangères BIO reçoivent 14 substances non autorisées en France, certes, mais utilisables en BIO.
Mais, personne dans l’UE, n’ayant demandé l’homologation de l’ail fermenté (excellent insecticide: de l’ail et de l’eau), des extraits de pépins d’agrumes ou des pièges à rat, il est normal qu’ils ne soient pas autorisés… pour autant ils restent utilisables en BIO
La banane BIO étrangère reste probablement bien meilleure pour la santé et la planète que la banane française non bio. c’est bien dommage, mais c’est la triste réalité.

Celà n’enlève rien à la pertinence de la question du deux poids deux mesures, posée par Natacha Polony, à travers le « principe d’équivalence »
Mais la complexité du problème est emblématique de ce qui est une guerre économique avant d’être un combat pour le bien-être et la planète.
Notre santé et ce que nous laisserons à nos enfants est en réalité le dernier des soucis des décideurs.

Reste la question du transport. Manger le plus possible « local et bio »… Avec plaisir. Seulement la banane locale en bas de chez moi… euh je la cherche…

Voici par exemple une réplique de pronatura dont le fond de commerce est la filière bio à l’étranger…

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