On tape sur les gros au lieu de taper sur l’obésité
Alors que 14,5 % de la population française est atteinte de surpoids ou d’obésité , le collectif « Gras Politique » publie « Gros n’est pas un gros mot, Chronique d’une discrimination ordinaire »
Nous ne faisons pas la promotion de l’obésité. On ne dit pas « plus c’est gros, plus c’est beau ». « On réclame juste d’avoir une vie normale quand on est dans l’espace public »
« On m’a proposé de m’acheter des vers solitaires sur Internet, on m’a proposé de m’enfermer dans un hôpital psychiatrique, on m’a proposé de faire du jeûne et de la randonnée : j’ai tout entendu! »
L’obésité est perçue comme une faiblesse de caractère alors qu’elle n’est que le résultat d’un dérèglement du métabolisme ou du siège des pulsions dans le cerveau.
Même ceux parmi les obèses qui plastronnent que « Fat is beautiful » souffrent en réalité de leur surpoids. Physiquement, moralement, professionnellement, socialement…