La physicienne tunisienne Faouzia Charfi explique s’être posée la question des liens entre l’Islam et la science, dès les années 1970
Alors qu’elle enseignait la physique à l’Université de Tunis, elle a cherché à comprendre le rejet de ses étudiants face aux contenus scientifiques, qu’elle lie aujourd’hui à la diffusion de l’idéologie de l’islam politique, qui « ne reconnait pas la pensée rationnelle ».
Le 20 mars 2018, elle participait à la table ronde « l’Esprit critique, un défi contemporain ».
Elle raconte comment elle s’est mobilisée sur les réseaux sociaux, avec d’autres universitaires, en découvrant qu’une étudiante de Sfax poursuivait une thèse pour démontrer que la Terre était plate et fixe et proposer « une nouvelle vision de la cinématique des objets conforme aux versets du Coran « .