Les Kurdes sont en réalité en guerre avec la Turquie, l’Iran et la Russie en contrariant leur volonté d’hégémonie sur la Syrie.
Dans ce mille-feuilles de conflit, les Kurdes se retrouvent, de fait, en guerre avec la Turquie. qui veut éliminer certaines identités et religion pour faire de cette zone d’influence une zone purement musulmane.
Dans la poche d’Afrin, frontalière de la Turquie, qui était jusque là restée en dehors de la guerre, les turcs ont pris le contrôle et menacent maintenant de poursuivre l’offensive jusqu’au Rojava.
Le Rojava (« l’ouest » en Kurde), ou Kurdistan occidental est une région de facto autonome car après avoir été laissée à elle-même aux main de Daesh pendant deux ans, les Kurdes y ont rétabli la paix et chassé seuls sur le terrain les Djihadistes de Daech. Ensuite, le 17 mars 2016, les Kurdes de Syrie ont proclamé une entité « fédérale démocratique » dans les zones contrôlées et qui comprennent notamment les trois « cantons » kurdes d’Afrin, de Kobané et de la Djézireh, dans ce qui était jusqu’à présent une zone d’« administration autonome ». Proclamation rejetée par le gouvernement Syrien mais également non reconnue par la communauté internationale.
Et ça ne plait pas du tout aux 3 états cités dans le titre…
Pour rappel, les Kurdes constituent une communauté éparpillée sur quatre pays de la région : Syrie, Turquie, Iran, Irak. Dans le nord du territoire irakien, les Kurdes disposent depuis plus de dix ans d’une autonomie de fait, légalisée par la Constitution irakienne de 2005, qui a instauré une République fédérale.